Pages : 1
La S.E.M.M. Caravelair 1961-1975
L’histoire de la S.E.M.M Caravelair se situe dans les années 1960-70 dans la région nazairienne, entre Bretagne et Vendée.
Pour mieux la comprendre, il faut remonter au 1er mars 1957, date à laquelle a été créée la Société Sud-Aviation
(fusion des Sociétés Nationales de Constructions Aéronautiques : Ouest-Aviation et Sud-Est-Aviation).
A cette époque, Sud-Aviation est une Société nationale dont le Capital est propriété, dans une proportion de 99,5 %, de l’Etat.
Dans son statut, rien ne distingue Sud-Aviation d’une Société anonyme ordinaire, la seule différence résidant dans la possession, par l’Etat, de la grande majorité des actions.
Sud-Aviation occupe 23000 travailleurs dans diverses usines qui sont réparties en 8 groupes
- 4 groupes en provenance de l’ancien Sud-Est Aviation (Toulouse, Marignane, Cannes et La Courneuve)
- 4 groupes en provenance de l’ancien Ouest-Aviation (Bouguenais, Saint-Nazaire, Rochefort et Courbevoie).
Cet ensemble de moyens place Sud-Aviation au 1er rang des Constructeurs Ouest-Européens de matériel aéronautique.
L’ensemble du personnel de Sud-Aviation possède une haute qualification professionnelle.
En effet, on compte un grand nombre d’ingénieurs, techniciens et dessinateurs.
En 1960, la Société Sud-Aviation produit essentiellement la série d’avions Caravelle, la série d’hélicoptères Alouette et participe à l’étude et à la réalisation d’engins balistiques.
Photo 1/
D’autres productions sont effectuées par Sud-Aviation, notamment les réfrigérateurs Frigéavia, les téléviseurs Téléavia, etc...
2 et 2a
2b/
2c/ 2d/
Sud-Aviation, grâce au succès des Caravelle et Alouette s’est acquis une réputation qui déborde, et de loin, les frontières françaises.
Depuis sa création en 1957, Sud-Aviation est en pleine expansion.
Paradoxalement, depuis la fin des années 50, et malgré cette progression unique pour l’industrie française, l'industrie aéronautique est marquée par une baisse générale d'activité que le succès commercial de la Caravelle ne permet pas de combler.
Au cours de l'année 1960, une réunion du Comité central de l’entreprise vient semer le trouble.
Le Président Directeur Général de Sud-Aviation rappelle que « l’Etat doit 15 milliards d’anciens francs à la Société, somme représentée par des engagements de financement d’études que l’Etat n’a pas, à ce jour, honorés ».
En fait, ce qu'il ne dit pas, c'est que le gouvernement vient de favoriser l'avionneur privé Dassault dans ce domaine.
Il brosse également un tableau général de la situation de l’industrie aéronautique en France et dans le monde en indiquant qu’ « une forte réduction des crédits affectés à la construction d’appareils militaires est intervenue, en raison d’un transfert de ces crédits vers l’achat de matériels américains nécessaires à la guerre d’Algérie ».
Il précise également que « si rien de nouveau n’intervient, 20000 travailleurs devraient être licenciés dans l’industrie aéronautique ».
Selon lui, « l’évolution technique fait que l’ère de l’aviation militaire classique s’achève. L’avenir est aux engins. Or, leur réalisation, si elle demande un fort potentiel de bureaux d’études et de laboratoires, exige peu de travail de fabrication. Dans le domaine de l’aviation commerciale, la même évolution technique conduit à ce que le nombre d’appareils nécessaires à l’exploitation des lignes tend à devenir de moins en moins important, alors que parallèlement, les investissements nécessaires à leur production deviennent au contraire de plus en plus conséquents. Une réadaptation s’imposerait donc et c’est pourquoi un effort a été fait pour tenter une reconversion de certaines usines ».
De quoi est-il question dans cette reconversion / diversification ?
A cette époque, la France importe chaque année 100 à 150 milliards d’anciens francs de biens d’équipements. Ces importations sont rendues nécessaires par le fait que l’industrie privée, ne trouvant pas rentables ces productions, ne s’intéresse pas à leur fabrication en France.
Sud-Aviation devrait dans ce domaine, avec l’aide de l’Etat, jouer un rôle de « pionnier ».
Mais cette diversification s’annonce difficile, et, en fait, seul un atelier de fabrication d’outillages pour automobiles fonctionne à Saint-Nazaire, la fabrication des réfrigérateurs, téléviseurs et machines à laver à Nantes remontant déjà à plusieurs années.
D’autres projets seront donc avancés au niveau de la Direction de Sud-Aviation : fabrication de roulottes de camping, déminéralisation de l’eau de mer, séparation d’isotopes, et même… un pont sur la Manche.
Il faut attendre la fin de l’année 1960, pour que le directeur annonce la décision de la fabrication de caravanes.
3/
Des documents intéressants sur l'histoire de l'usine Caravelair à Trignac et un témoignage reflétant l'ambiance, à l'époque.
Ces documents sont partiels car copyright et font parti d'un fonds d'archives syndicales.
4/
5/
6/
7/
8/
Carte publicitaire pour les caravanes Caravelair, modèle Armagnac
9/
Dernière modification par Documentation (15-10-2015 16:42:54)
Chaîne de montage au sein de l’usine Sud-Aviation de Saint-Nazaire
10/
Concessionnaire nantais, 1975 :
11/
Hall de finition des caravanes, usine de Trignac
12/
Hall de fabrication des sous-ensembles
13/
Concessionnaires Caravelair lors d’une réception à l’occasion du départ de la 1000e caravane
14/
Équipe du service après-vente
15/
Dépannage à Chamrousse, 27 mars 1964
16/
Démonstration sur la Côte d'Azur, été 1964
17/
Les ateliers de fabrication des Caravelair de l'époque, sont aujourd'hui les ateliers municipaux de Trignac
18/
19/
Et pour finir et rester dans la région nantaise et dans l'époque, rue du Calvaire à Nantes, début des années 70 et aujourd'hui, la configuration a bien changé !
20/
21/
En septembre 1961, le nouveau constructeur présente à la presse nationale les 2 modèles qui ne portaient pas encore leur dénomination définitive. En effet, dans la revue Caravaning, sont présentées la Corsaire et la Goélette, respectivement les futures Bretagne et Armagnac.
22/
23/
Dernière modification par Documentation (13-11-2017 14:35:12)
Les trois modèles de 1962
Modèle Bretagne (3m30)
24/
25/
Publicité de la Caravelair Bretagne de 1962
26/
27/
28/
28a/
28b/
28c/
29/
29a/
Modèle Armagnac (4m20)
30/
Catalogue probablement très ancien d'Armagnac, avec entourage des vitres d'angles à l'alu ou l'inox. Petits griffonnages sur les photos.
31/
32/
33/
34/
Agrandissement des photos du prospectus :
35/
36/
36a/
37/
37a/
Modèle Languedoc (4m75)
38/
39/
40/
41/
Caravelair,
la marque qui vole vers le succès
41b/
Rare Caravelair rouge au camping
et avec caravane "Star".
42/
43/
43a
1963
43aa/ L'Alsace
43b/
43c/
43d/
Armagnac 1963
Une belle pub de 1963
44/
44a/
44b/
44c/
Dernière modification par Documentation (13-10-2020 19:45:17)
Au Salon d'octobre 1962 (modèle 1963) Caravelair présente deux nouveaux modèles :
L'Alouette (2m90)
45/
46/
Une petite "Alouette" Ã Nyons (26)
46a/
46b
L'Alsace (3m60)
47/
48/
48A/
49/
49b/
Et toujours l'Armagnac
Essai Caravelair Armagnac 1963 paru dans la revue Caravaning de décembre 1962
50/
50a/
51/
52/
52a/
Caravelair Languedoc 1963.
Les pneus d'origine ont été remplacés par des neufs, les feux et le système de freinage fonctionnent :
52b/
La Languedoc après une rénovation de Vincent44 et Cathy.
53/
53b/
53c/
Une publicité datant de 1963 qui décrit bien les premiers modèles produits
54/
Une Languedoc repeinte (vue sur le site : Nuancier DS)
54a/
Caravelair Languedoc
54b/
Caravelair Armagnac
54c/
54d/
54e/
55/
56/
L'année 1964, le modèle Bretagne n'est pas reconduit
57/
Publicité "Caravelair" de 1964
58/
59/
59a/
En 1964, Caravelair présente encore deux nouveaux modèles
La Super-Alouette (3m30), modèle allongé de l'Alouette (photos ci-dessous)
60/
La Touraine (6m42)
61/
Et toujours l'Armagnac
62/
62a/
1967
63/
64/
L'Alsace
65/
ainsi que la Languedoc
Caravelair exportait déjà en 1964
66/
66a/
Un concessionnaire "Caravanes Paris Sud" doc de 64/65
66b/
66c/
66d/ source : http://www.nuancierds.fr/entree.htm
Dernière modification par Documentation (13-10-2020 19:54:37)
Catalogue 1965
67/
68/
69/
Réclame trouvée dans le "Journal de Tintin" d'avril 1965
70/
Armagnac 1965 de Chambord58
70A/
70B/
70C/
70E/
70F/
70G/
70H/
70I/
70J/
70K/
70L/
DDD ST-Yorre en 2013
70La/
70M/
Modèle Alsace tractée par un break Panhard (1965)
71/
Collection 1966
72/
Article tiré de la revue Caravane Camping de juil-août 1965
73/
73a/
Caravane et camping de 1965
Présentation de l'Alsace Confort de 1966
Voici une photo de l'Alsace Confort en question. Elle est bien toute blanche.
74/
75/
75a/
76/
77/
77A/
Le réseau Caravelair se met en place
78/
Pub dans Plein-air Caravane de novembre 1967.
78a/
Les tasseaux l'ossature même de la caravane sont collés entre eux.
78b/
Catalogue Caravelair 1967,
La Vendée
79/
80/
La Gascogne 67
81/
82/
83/
84/
85/
L'Alsace 67
86/
87/
88/
89/
L'Armagnac 67
90/
91/
92/
93/
93a/
94/
95/
96/
97/
98/
99/
100/
Essai d'une Armagnac 1967
Essai Caravelair Armagnac de 1967 paru dans la revue Plein air Caravane Camping de février 1967
101/
102/
L'Armagnac 420 R 1967 de Mika
102a/
102b/
102c/
Caravelair 67 et 69 de Mika et Armag
102e/
Essai d'une Armagnac 1968
L'essai de cette dernière en 1968 dans Caravaning
103/
104/
105/
106/
107/
Pages : 1