Digue Dingue Dong

Retour page Précédente DIGUE Welcome Baronette GT 1968 de Pierre

	Cette caravane qui a été acquise en juin 1968 par mes parents est toujours restée depuis cette date dans la famille. Comme toutes les "Baronette" de 68 elle était livrée avec le bandeau bleu. Mais en 1980 mes parents ont préféré le bandeau gris métallisé qui a été adopté l'année suivante en 1969 par les "Digue".

	Par la même occasion, ils ont fait monter les feux des "Digue" de 1970. Et lors de sa dernière rénovation peinture en 2017 (en photo ci-dessus avant sa peinture pour la seconde fois) nous avons conservé ce choix.

	J'avais déjà remarqué la Baronette GT 68 de François (Ndlr : ex) et je la trouve très belle. J'ai conservé les embases chromées des feux arrière en forme de 8 mais elles se sont un peu piquées et mériteraient une rénovation et je vais les lui expédier en cadeaux.

Merci











	L'avant de la Baronette a été traité avec un revêtement anti gravillons. Pour pallier la difficulté pour déplacer la Baronette soit pour la rentrer au garage ou surtout sur un terrain herbeux, j'ai fait monter un moover sur la flèche qui permet de la déplacer sans aucun problème.

	Esthétiquement il ne dépare pas la caravane car une fois utilisé il se range dans le placard qui se se trouve au bas de l'armoire.

	Les formica de la Baronette ont tendance à se décoller que ce soit sur les tables ou les divers plans de travail. J'ai tout essayé mais au contact du soleil à travers les baies vitrées même avec une excellente colle ils finissaient par se décoller totalement au risque de se briser. J'ai donc décidé de les fixer à l'aide de petites vis en laitons et le problème a été définitivement résolu.







	Les pneus ont été remplacés par des pneus de 185 R 15 soit deux dimensions au-dessus de celles montées d'origine avec un indice de charge de 103 ce qui leur permet de supporter 900 kg chacun ce qui est nettement supérieur à la monte d'origine qui étant un peu limite pour une Baronette.

	Le circuit d'eau a été modifié car je trouvais incommode de devoir brancher le jerrican à l'extérieur devant la flèche. J'ai donc installé en bas du placard de la cuisine deux jerricans qui me suffisent amplement ce qui me permet d'utiliser la pompe à eau lors de mes déplacements à tout moment pompe à eau que je viens de changer après 52 ans de bons et loyaux services.



	Le circuit 200 volts a été refait avec installation d'un tableau dans le placard électricité avec un disjoncteur différentiel + disjoncteurs par circuit : éclairage intérieur, réfrigérateur prises électriques et transformateur 12 volt celui d'origine qui ne fonctionnait plus et chauffait énormément a été remplacé par un transfo beaucoup plus petit et léger qui ne chauffe plus.

	Pose de 4 prises 220 volts et installation d'un générateur d'énergie portable au lithium qui prend place toujours dans le placard électricité cf photos avec une sortie 220 volts pure sinus de marque Novoo de capacité de 230 Watts/h ce qui assure une autonomie très confortable pour l'éclairage en pleine nature. Mais il faut veiller à ne pas mettre le frigo sur le 220 volts et à le brancher sur le gaz sinon en moins de deux heures la batterie est à plat...

	Un interrupteur basculeur permet de se connecter soit sur le secteur en camping soit sur le générateur que l'on peut recharger bien sûr sur le secteur ou sur une prise 220 volt dont je dispose dans coffre de la voiture.

















	En 54 ans cette caravane a dû parcourir environ 45 000 km essentiellement dans l'hexagone des Pyrénées à la Bretagne en passant par le massif central, sur des parcours montagneux comme la route des grandes Alpes en 2020 où elle a gravi sans encombre le plus haut col routier de toutes les Alpes à savoir le col de l'Iseran à 2784 m. d'altitude. Puis aussi en Alsace.

	Les plus longs périples se sont toutefois déroulés à l'étranger. Deux escapades en Italie, l'un en 1973 à Venise et Pompéi et tout dernièrement en Andalousie. Au cours de ce périple de près de 3500 kms, ce qui constitue son plus grand voyage à 54 ans ! (Ndlr : info de l'année derniere, soit 55 ans) Elle s'est parfaitement comportée et a pu soutenir une vitesse de croisière de 90 km (malgré un vent latéral assez fort) ce qui m'a permis de suivre sans aucun problème mon neveu avec son Eriba toute récente.

	Et je peux dire que son habitabilité, sa luminosité avec notamment cet arrière entièrement vitré que l'on ne retrouve plus sur les caravanes actuelles ont été grandement appréciées par tous en particulier par mes petits neveux. Ces photos se situent dans un camping à Arens Marsous dans les Pyrénées. 3 photos de mes quatre petits neveux à la baie arrière de la Baronette. Ils sont les représentants de la 5ème génération à connaître cette caravane dont j'ai retrouvé le bon de commande qui a été signé le 16 avril 1968.

	Cette "Baronette GT" ne nous a apporté que du bonheur et quand je monte à l'intérieur je revis et me replonge dans tous les lieux de vacances et les bons moments passés avec elle en famille et je ne peux que souhaiter que cela dure encore le plus longtemps possible !







	Mais elle revient de loin car l'embrayage de mon Tiguan m'a laché sur l'autoroute peu après avoir franchi la frontière espagnole. Nous avons dû attendre plus d'1 heure et demi pour que le personnel de l'autoroute ne viennent signaler et baliser le lieu de l'incident alors que la caravane empiétait sur la voie de droite en raison d'une bande d'arrêt d'urgence très étroite.

	Nous avons eu vraiment de la chance que l'attelage n'ait pas été percuté par une voiture ou un poids lourd, ce qui aurait pu entraîner la destruction de la Baronette. Voici la photo du Tiguan sur la dépanneuse et la Baronette tractée. Le dépanneur espagnol a tenu à la prendre en photos de l'extérieur et même à l'intérieur.



	Nous avons été rapatriés en France et nous sommes repartis avec la Baronette attelée à la 5008 de mon beau frère. Le Tiguan a été réparé à Hendaye et récupéré à notre retour.



Baronette GT 68 au look 69/70 bandeau gris métal, équipée de feux de marque "Jokon" réf 165 vus sur les caravanes "DIGUE" à partir de 1970/71



	Dans les derniers lacets du col de l'Izoard.