Entretien courant de votre Digue

Par Christian, Coronette de 1968

Dossier 1 - Graissages

 1er juin 2006

 

Votre caravane Digue stationne pendant de longs mois (parfois 11 mois) dans un garage ou à l’extérieur ?

Alors, avant de partir n’hésitez pas à suivre ces quelques conseils afin que votre voyage se fasse en toute sécurité et que vos vacances ne soient pas entachées par des problèmes matériels.

En effet, on a souvent tendance à se contenter de nettoyer l’intérieur et la carrosserie. A la rigueur, on regonfle les pneus, mais on ne se préoccupe pas souvent des dessous de la belle.

Suspensions et freinage sont pourtant très sollicités et requièrent toute notre attention.

Commençons donc par les dessous : Il n’y a pratiquement plus de stations-service qui peuvent faire du graissage tout simplement parce que nos voitures n’en ont plus besoin.

Le mieux, c’est de se procurer une pompe à graisse comme celle qui est représentée sur la photo mais il en existe de  plus petites qui peuvent faire l’affaire. Seul problème, les petites doivent être chargées « à la main », par exemple avec une spatule en bois, alors que dans le modèle qui figure sur la photo, il suffit d’y introduire une cartouche.




Il y a 6 graisseurs en tout :  2 derrière chaque roue sur les axes des suspensions.
 
 
2 sur la boite d’attelage.
 

En l’absence de graisse, les pièces métalliques frottent à sec l’une contre l’autre et s’usent rapidement : le diamètre des axes diminue et les alésages (les trous) s’ovalisent comme en témoignent les 2 chapes sur la photo.
 
 
Des claquements se font entendre à chaque secousse et l’usure s’accentue très rapidement jusqu’à la rupture de la suspension.  Et là, si vous vous en sortez sans une égratignure, ça va... mais pour la caravane, il n’y a plus qu’à la faire embarquer, par le casseur le plus proche.

Puisque nous en sommes au chapitre du graissage, poursuivons par de petits détails qui permettrons à votre Digue d’être au top niveau.

A l’aide d’un tournevis, ôtez le cabochon qui masque le roulement de roue.
 
 
Voyez cette vieille graisse. Le temps l’a durcie. Elle est figée au fond du cabochon et dans la cage du roulement mais elle ne vient plus le lubrifier (jante récupérée sur une Amorette).
 
 
Enlevez-en le maximum avec un chiffon mais n’utilisez jamais de solvant. Avec la pompe, remplacez-la par de la bonne graisse fraîche. Ne soyez pas excessif : la valeur d’une bonne noix suffira.

Dès les premiers kilomètres de votre prochain périple, le roulement va monter en température et va s’imprégner de cette graisse qui va lui donner longue vie.

Maintenant, procurez-vous une bombe de dégrippant-lubrifiant comme celle qui est représentée sur la photo suivante et vaporisez allégrement sur les lames du ressort semi-elliptique de la suspension Souplochoc.

Ce produit qui pénètre facilement entre les lames a 2 effets . Il les lubrifie, la rendant ainsi plus souple et les protège de la corrosion.
 
 
Utilisez ensuite une bombe d’huile de vaseline et vaporisez les vis sans fin et toutes les articulations des vérins stabilisateurs ainsi que celles du marchepied. Pour finir, mettez-en un peu sur les articulations du frein à main, sur les câbles de frein (surtout à l’entrée des gaines) et sur les charnières de la porte.

Terminez par une goutte dans la serrure.