Mise à jour
au
11/02/2021

 
 
..Pierre Digue
....74 rue du commerce Paris XVe de 1945 à 1976.
 

Suite à la récente rencontre avec Josette, fille de Roger Pagnier et qui apporte quelques petites infos supplémentaires. Les parents de son père étaient effectivement selliers-garnisseurs comme le précisait Michel Dailliez neveu "Digue".

Josette : "Ils habitaient à Blois et un jour mon grand-père et mon père sont allés à Paris en vélo
pour rechercher du travail"
(Ndlr : les choses se passaient là dans l'automobile. RE : la capitale de l'auto se situait exactement à Levallois Perret 92 qui touche Paris).

"mon père s'est présenté 74 rue du Commerce et il a donc rencontré Pierre Digue.

Notes : Lorsqu'en 1945 Pierre Digue s'envole du nid et qu'il s'installe à son compte rue du Commerce il a alors 34 ans et Roger Pagnier né en 1922 a 24 ans. Roger avait 10 ans de moins que Pierre né en 1911. Pierre est un peu le "grand frère" de Roger.

Michel Dailliez se souvient des deux hommes travaillant sur des autos 24 Cité Canrobert au garage du père "Digue" et avec Raoul Roussin.

Les 2 garages ne sont pas loin l'un de l'autre et dans ce même arrondissement du XVe. Pierre Digue et Roger Pagnier devaient travailler dans les 2 garages tantôt dans l'un tantôt dans l'autre.

Un souvenir une anecdocte de Josette à propos de ses grands parents selliers-garnisseurs :
"un jour mon grand-père terminait une auto et le client venait la cherchait un peu plus tôt que prévu et au dernier moment il manquait de la garniture. Mon grand-père a alors demandé à ma grand-mère : "vite balaye dans le garage et regroupe tout ce que tu trouveras de mou ! je finirai de garnir"
. FIN.

 
Après les petites remorques puis les "Passe Partout" voici les :
 
 
 
 

Cette photo intéressante doit être prise dans les ateliers.
De gauche à droite : Monsieur Pagnier, Madame et Monsieur Digue et Madame ?
un verre au dessus de Madame Pagnier et qui devant elle et dans un autre mouvement n'hésite pas à ouvrir son manteau à poils, offrant ainsi une vue dégagée et imprenable du blacon. Madame Digue l'observe...
Pierre Digue semble en avoir une crampe au pied droit.
Et nous ne sommes qu'au début de cette aventure. Ah... le succès !

 
La joyeuse soirée dans les ateliers est ici
 
 
 
Source : Archives départementales de Paris. Cote : 3589W 569
Un document historique de 1955 signé de Pierre Digue.
 
 
Source : Archives départementales de Paris. Cote : 3589W 569
 
 
Source : Archives départementales de Paris. Cote : 3589W 569
 
Source : Archives départementales de Paris. Cote : 1785W 283
 
Lié sans doute à l'importation des caravanes "SPRITE" anglaises.
En 1955 Pierre Digue va exposer quelques caravanes anglaises à l'occasion d'un salon
nautique sur les bords de Seine près du Champ-de-Mars à Paris et effectuer un sondage.
Peut être avait-il déjà vendu quelques caravanes en 1955.
Une modification survenue en 1957 :
Pierre Digue construit sous licence les "SPRITE" avec porte à droite suite à la brutale
augmentation des coûts d’importation sous le gouvernement Du Général de Gaulle.
 
 
Source : Archives départementales de Paris. Cote : 1785W 283
 
Source : Archives départementales de Paris. Cote : 1785W 287

Caravanes accessoires P. Digue & Cie
devient DIGUE S.A. en 1975 ? (63108) Non, plutôt en 1968 voir ici

19723 du 06.04.1982 est la radiation par suite de transfert du siège à Rozoy sur Serre
à compter du 04/01/82 et du nouveau repreneur CABY (KIP Suédois) groupe "Rozoy-France".
Il y a d'autres actes (modifs) en 1970 - 1971 - 1975 - 1978 (pas plus d'archives trouvées à Paris).

 
 
 
 
 
Pierre Digue très tôt va importer d'Angleterre des pièces et des accessoires pour ses clients et pour équiper les "Passe partout", les caravanes et aussi pour les bateaux. Il en ramène lors de ses voyages outre manche.

PIECES IMPORTEES : pompes électriques STUART pour "L'eau magique" - robinets contacteurs - produits pour WC chimiques - WC chimiques "RACASAN" - chauffages à catalyse "FIRSIDE" - marche pieds - serrures de portes - bloc porte caoutchouc - lampes murales à gaz - manchons d'allumage pour ces lampes - verres pour ces lampes - gicleurs - coupelles etc.


Michel Dailliez : "A noter qu'à l'époque l'éclairage intérieur des caravanes anglaises se faisait au gaz.

BOULES D'ATTELAGES (rotules). Les SPRITE ou du moins les anglaises étaient équipées de boites d'attelage de marque "BB" ces boites comportaient une tête de diamètre 50,8 (dimensions anglaise) or en France par la suite les boites d'attelage sont passées à une norme européenne à 50.

On pouvait atteler une caravane anglaise (50,8) sur une rotule française de 50 (mais ATTENTION danger de décrochage vu le jeu). Par contre l'inverse n'était pas possible. A ce sujet certains constructeurs français utilisaient des rotules de 42 et de 48. La gamme des rotules en France était 32-34-36-38-42-48-50 les rotules de 32 à 34 étaient adoptées pour les remorques bagageres ou légères".
 
 
"Lors de l'importation des "SPRITE", DIGUE proposait un chauffage anglais à catalyse (pétrole)
le FIRSIDE qui chauffait très bien. Il était mobile et il pouvait être placé dans différents endroits
de la caravane. On l'alimentait avec une bombonne en verre contenant 3 litres de pétrole (BP)
désodorisé. C'était le principe d'une lampe à pétrole avec une grosse mèche circulaire qu'on
allumait avec une allumette tout simplement. Là aussi on ressentait une légère odeur de combustion
mais supportable".
Michel Dailliez